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Photo du rédacteurMax & Mama

Une aventure humaine avant tout, partie 2

Je savais que ce voyage en Zambie, malgré tout ce que nous avons pu vivre Marion durant 8 mois, serait différent de tout ce que nous avons vu avant.

Mais à ce point, peut-être pas.


L’Afrique, on aime, ou on n’aime pas. C’est quitte ou double. Pour ma part, j’ai adoré découvrir ce peuple qui vit non pas avec mais en musique, cette mentalité de partage que je peux résumer en disant ceci : « si j’ai rien mais que toi tu n’as moins que rien, alors prends en un peu », cette authenticité dans la relation à l’autre, même si en tant que personne plus claire, bien entendu nous représentons pour eux la richesse et certains chercheront toujours à en tirer profit. Mais au fond, n’en ferions pas nous aussi autant?



Le fameux Nshima, des vegetables, des oeufs et de la viande : grand luxe !


Pour prendre le bus en Zambie, mieux vaut ne pas être chlostro !


Quelques photos de marchés locaux en Zambie





Quelques photos de maisons locales



Invitation chez mon attaquant et ami Davies pour le dîner. Au menu, Nshima, oeufs et vegetables !



Soirée cuisine chez Masonali



J’ai aimé ce décalage entre notre société et la leur : leur simplicité, leur spontanéité, cette relation au danger, aussi, comme la fois où, accompagné de mon ami Jacob, nous visitons le potager de Chilo. Au vue de la chaleur, je m’approche du fleuve pour me rafraichir le visage quand soudain, mon ami Chilo me retient et me dit « Les fleuves sont empestés de crocodiles ! Ne t’approche jamais d’un fleuve en Zambie ! » . En effet, plusieurs personnes meurent chaque année, dévorées par les crocodiles. Mais, quand je lui demande si lui n’en a pas peur, il me répond tout naturellement : « Absolument pas. Ma grand-mère m’a offert un collier avec une dent de crocodile que je porte autour de mon cou. Ca me protège ». Allons bon.



Le potager de Chilo

En Zambie, il n'est pas rare de voir des éléphants sauvages !

Des zèbres, aussi


J’ai parfois, comme les autres volontaires, été victime d’une certaine forme de racisme. « Muzungu », qui signifie plus ou moins « sale blanc » en langage local, est un mot que l’on entend souvent à notre encontre. Mais, il est important de comprendre que voir un « blanc » est encore quelque chose d’exceptionnelle pour beaucoup d’entre eux. Et comme on dit, la peur de l’inconnu est coriace…


C’est drôle de voir comme certains enfants sont fascinés par notre peau, nos cheveux. Ils aiment nous toucher, nous sentir, comme tout enfant qui découvrirait quelque chose de nouveau.




Et c’est pourquoi le plus important est de faire comprendre à toutes les personnes de ce monde que derrière notre couleur de peau, qui brunit au soleil et qui s’éclaire à l’ombre, se trouve ces choses vitales à tout être humain : des os, du sang, un cerveau et surtout, un cœur.


Parce que la plus petite des actions, sera toujours plus utile, que la plus belle des intentions

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