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  • Photo du rédacteurMax & Mama

Siem Reap à vélo

Dernière mise à jour : 21 oct. 2018


C’est en tombant un peu par hasard sur un magasin de location de vélo que l’idée nous ait venue : découvrir la ville « with bicycle ! »


Pour 1$ dollar chacun, nous avons pu sortir des sentiers battus et partir à la découverte des alentours de Siem Reap, loin de son centre-ville très (trop ?) touristique.


Dans un coin reculé, encore une fois, un peu par hasard (d’ailleurs, nous aimons cette phrase qui dit «Le hasard est le chemin que Dieu emprunte quand il veut passer incognito»), nous avons atterri dans la « Diwo Art Gallery ». Une femme charmante, Sokha, veuve depuis deux mois d’un mari français, nous a chaleureusement accueilli et expliqué sans langue de bois l’Histoire de son « beau pays », comme elle aime tant à le rappeler. De la guerre avec les ThaÏlandais (2 anecdotes intéressantes*) aux significations des symboles bouddhistes, elle nous a aidé à comprendre plus en profondeur les dessous de son pays et toutes les merveilles choses qu’il contient, comme parfois les pires. Une rencontre d’une richesse incroyable.


Quelques kilomètres plus loin, après être passés par une multitude de petits villages locaux, nous voilà désormais en plein milieu de la Lotus Farm et de villages flottants ! Notre déjeuner sur un îlot fût épicé mais authentique.

Avant de reprendre la route, nous avons eu la chance de vivre notre 1er moment de partage avec des enfants cambodgiens, ce qui a ajouté un supplément d’âme à notre petite balade.


La note de fin : Siem Reap est une ville vivante, que les européens se sont appropriés pour la fête et d’autres distractions diverses. De nombreuses Guest House s’y trouvent, accueillant plusieurs dizaines de milliers d’européens chaque année. Le « Pub Street », quartier festif et européanisé à l’extrême, et où se trouve d’ailleurs le marché principal de la ville, est la représentation parfaite de la patte blanche en Asie.

En plus des Temples d’Angkor, nous avons eu un vrai coup de cœur pour la partie de la ville plus reculée, pour ses campagnes et ses habitations typiques, ainsi que pour ses habitants au sourire authentique.



*Les Thaïlandais ont, au XIIIème siècle, envahit les temples d’Angkor pour y dérober une multitude de buddhas et autres biens sacrés : les buddhas que vous pouvez apercevoir dans les Temples Thaïlandais viennent en grande partie du Cambodge. La seconde relève plus d’une stratégie Thaï visant à mettre à terre leur ennemi : la Terre Cambodgienne a pendant de nombreuses années était une Terre facilement inondable. Des bambous ont alors été plantés un peu partout afin d’absorber l’eau et d’éviter les inondations. Les Thaïlandais ont alors élaboré une stratégie mûrement réfléchis : ils ont pénétré sur le territoire voisin, prétextant vouloir les aider. Ils ont alors balancé une multitude de pièce d’argent au milieu des bambous. Les cambodgiens ont alors rasé les bambous afin de récupérer la monnaie. Et c’est comme ça que, plus protégé contre les inondations, le Cambodge devint pendant des dizaines d’années le territoire le plus pauvre d’Asie.

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