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  • Photo du rédacteurMax & Mama

Un rêve réalisé !


Expédition des glaciers


Après nos différentes aventures racontées dans l’article précédent, nous continuons notre périple vers la côte ouest du Canterburry, afin de réaliser l’expédition de deux glaciers : le Fox Glacier et le Franz Joseph Glacier. C’est après une heure de marche pour l’un et deux heures pour l’autre que nous pouvons les admirer. Ces glaciers, qui sont donc la résultante d’une accumulation de glace s’écoulant dans une vallée depuis des centaines d’années, sont très populaires en Nouvelle Zélande. Mais, pour être honnête, Marion et moi avons été un peu déçus une fois face à eux, car nous nous attendions à quelque chose de plus grand, de plus imposant et de plus « spectaculaire ». C’est sûrement en raison de la distance de sécurité imposée (on ne peut les contempler qu’à une distance de 400 mètres, car risque d’avalanche). Ce qui est cependant alarmant, c’est la vitesse à laquelle les glaciers reculent, à cause du réchauffement climatique. Pour les deux glaciers, des panneaux indiquent leur évolution tous les 10 ans depuis 1945, et en 70 ans, les glaciers ont perdu pas moins d’un kilomètre de longueur ! A ce rythme-là, dans quelques dizaines d’années il n’en restera plus rien.


Arthur Pass


Après notre passage d’une soirée à Hokitika, considérée par certains comme une des villes des plus agréables de l’Ouest (sentiment que l’on partage), nous partons pour Arthur Pass, situé en plein centre de l’île du Sud, et d’où nous réalisons une randonnée qui nous occupa bien le temps d’une journée.

Francis en rando !


Notre rencontre avec Garth Wilson


Après cela, nous rebroussons chemin afin de suivre les conseils données quelques jours auparavant par notre amie Rosie, direction Greymouth ! Pourquoi Greymouth ? Greymouth est une ville agréable, certes, mais pas au point de faire 1 heure 30 de route juste pour la visiter. La véritable raison de notre venue dans cette ville est la présence, à 10 minutes à peine du centre-ville, de Garth Wilson, arrière arrière arrière petit-fils de Te Koeti Turanga, chef de la fameuse tribu Ngati Mahaki, et qui est un des rares néo-zélandais à pouvoir prélever une certaine quantité de pierre « Jade », que l’on trouve dans quelques coins du pays, notamment dans les plages de l’Ouest, pour les travailler et les transformer en bijoux d’une valeur très forte et aux vertus et significations avérées.


Nous le rencontrons alors dans son atelier, bien caché, et échangeons avec lui pendant un bon bout de temps sur des sujets divers et variés. Le 1er thème que nous abordons est l’histoire de ses ancêtres et de leurs croyances (toujours d’actualité pour les maoris encore présents notamment dans l’île du Nord). Les Maoris sont avant tout un peuple de guerriers, et se battaient à l’époque afin de préserver leurs terres et d’en gagner de nouvelles, notamment face à d’autres tribus Maoris (en off, il se dit également qu’ils étaient en grande partie cannibale, mais il y a de ça des centaines d’années). Leurs croyances sont diverses et nombreuses, mais une que l’on trouve intéressante de partager avec vous est la suivante : pour eux, au commencement, la Terre et le Ciel ne faisaient qu’un. Le créateur décida alors de séparer les deux, la terre étant considérée comme la mère, et le ciel, le père. Le « mariage » des deux, si l’on peut appeler ça comme ça, est représentée par la mer, l’océan. Enfin, tout ce qui existe dans la nature (les arbres, le vent, la pluie...) sont le fruit de leur union, que l’on peut considérer comme leurs enfants. Lorsque le Maori prélève quelque chose dans la nature, ou dans la mer, c’est parce que le père, ou la mère donc, leur en fait don. A condition de prélever que ce que nous avons besoin.


Nous avons eu aussi la chance d’en apprendre plus en ce qui concerne la signification des stones (pierres), de leurs formes et de leurs gravures, ainsi que sur sa façon de travailler, sa méthodologie et les process à respecter.

Ce fût une rencontre très forte, et très enrichissante à la fois. Marion et moi repartons avec un bracelet réalisé à partir d’une pierre de Jade, gravé de deux Kuru symbolisant notre union, renforçant notre lien et nous protégeant face aux mauvaises choses de la vie.


On a nagé avec les dauphins !


Après avoir visité Pancake Rocks and Blowholes, où l’on y trouve des roches en forme de pancakes dans un décor superbe, et pique-niqué sur une plage sauvage près de Cape Foulwind, toujours sur la côte Ouest du Canterburry, nous traversons en largeur la Nouvelle Zélande afin de rejoindre Kaikoura, située diamétralement à l’opposé. Cette destination nous demande 4 heures de route, et c’est pourquoi nous décidons de faire une escale de quelques heures à Hamner Spring, où nous pouvons complétement nous détendre (faut dire nous étions à la base déjà très stressés !!) dans de grands bassins d’eau chaude, au beau milieu des montagnes. Un régal !




Le soir, nous arrivons dans la très belle ville de Kaikoura, très excités en pensant à ce qui nous attend le lendemain après-midi...


Au réveil, Marion et moi décidons de faire une bonne session de sport, la 1ère depuis un bon bout de temps... Il fallait éliminer les apéros des quatorze soirées précédentes ! Nous prendrons en suite un petit-déjeuner comme on les aime, sur une plage de galets face à une mer superbe, entourés de nos amis les mouettes.


Nous nous rendons ensuite au centre dénommé Dolphins Encounters, où nous avons rendez-vous pour midi. Check-in réalisé, un personnel charmant nous fait visionner une vidéo de quelques minutes pour mémoriser les quelques consignes de sécurité, puis nous donne masque, tuba et une combinaison de mer à double épaisseur.. « l’eau va être si froide... ?? » Qu’importe, quelque chose d’énorme nous attend, et on ne pense qu’à ça. Quelques minutes plus tard, un bus nous amène à South Bay pour rejoindre le bateau qui nous amènera au beau milieu de l’océan.


Après une bonne vingtaine de minutes de navigation, j’entends Marion me crier à l’oreille « j’en ai vu un ! ». A peine je me retourne qu’en effet, nous pouvons admirer un, puis deux, puis trois dauphins, nageant à seulement quelques dizaines de mètres du bateau : Génial ! L’équipage nous ordonne alors de nous équiper, chose que l’on fait tout en constatant que nous ne sommes plus entourés de trois dauphins, mais de plusieurs dizaines, nageant et sautant tout autour du bateau !! L’excitation monte, une boule dans le ventre s’installe : on va réaliser notre rêve, c’est juste incroyable.


Au signal, nous nous mettons au bord du bateau, puis sautons dans une eau plutôt fraiche mais supportable (merci la combi double épaisseur) : LE REVE COMMENCE.


Nous n’avons même pas le temps de réaliser ce qui se passe que nous sommes entourés de dauphins, tantôt devant, tantôt derrière, tantôt sous nos pieds, partout, on est en plein délire !

Durant 5 minutes, nous jouons avec ces dauphins d’une beauté à peine croyable, dôtés d’une couleur noire et blanche superbe. Nous crions (curieux, le fait de crier et de nager en tournant sur nous-même permet de les attirer encore plus), rigolons avec eux et en prenons plein les yeux. Nous irons au total 5 fois à l’eau, environs 5 minutes à chaque fois. 25 minutes de pur bonheur, 25 minutes au sein d’un autre monde : celui des dauphins.


Ce fût peut-être la chose la plus incroyable qu’on ait fait dans notre vie. Sauter en parachute ou à l’élastique, se mettre dans une cage pour être au plus près d’un requin blanc (Afrique du Sud), voir les baleines au beau milieu de l’océan à seulement quelques mètres de soi, porter un python sur ses épaules, rien ne fût plus fort que l’expérience qu’on a pu vivre ce 19 Janvier 2019.


Nous aimerions terminer cet article en vous parlant d’une rencontre assez incroyable que nous avons eu la chance de faire, celle de Claire. Claire est une femme néo-zélandaise, à la retraite depuis maintenant 3 ans. Passionnée de cyclisme, elle a décidé de profiter de son temps libre pour vivre ses rêves. C’est ainsi qu’elle a parcouru 24 000 km en vélo en 3 années, qu’elle a traversé, seule, le Canada, pour rejoindre Mexico et enfin Los Angeles, il y a 2 ans. Et qu’aujourd’hui, elle traverse toute l’île du Sud, seule, encore une fois. La nuit, pas d’hôtel 5 étoiles ou de spa, juste sa tente et sa petite casserole qu’elle a toujours avec elle.

Petite leçon de vie, qui rappelle à chacun d’entre nous que tout est possible, et que nos seules barrières sont celles que l’on se met soi-même !

Et j’en profite pour faire un petit clin d’œil à mon grand-père, pour qui j’éprouve beaucoup d’admiration, mordu lui aussi de cyclisme, et ce même à 85 ans.


Nous partons désormais pour 14 jours sur l’île du Nord, le cœur léger, avec de nouveaux souvenirs plein les yeux... en attendant les prochains que le pays des kiwis nous réserve !

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