top of page
  • Photo du rédacteurMax & Mama

Un dernier petit tour et puis s'en vont


Excursion au Mont Batur


C’est à une heure du matin que nous partons pour le Mont Batur, réputé pour son point de vue sur le lever du soleil. Le réveil fût d’ailleurs un peu rude mais l’excitation a vite repris le dessus !


Après deux heures de route, nous voilà arrivés à destination. Il fait nuit, et c’est en compagnie d’un guide local (impossible d’accéder au sommet du Mont sans guide) et équipés d’une lampe torche que nous commençons notre excursion. Après près de deux heures de marche, nous atteignons le sommet, à 1717 mètres d’altitude. Nous profitons alors de ces quelques dizaines de minutes seuls (car nous sommes les premiers à être arrivés au sommet, plusieurs dizaines de touristes arriveront après) pour contempler ce magnifique ciel étoilé et ce bout de lune d’un rouge feu éclatant.


C’est vers 5h30 que nous commençons à apercevoir dans le ciel les premières couleurs vives, et à 6h que la beauté du lieu atteindra le summum. On vous laisse admirer les photos ci-dessous.




En bateau Simone


Après trois superbes journées sur Amed, nous décidons de partir découvrir l’île de Gili Air, qui se trouve à une petite heure de bateau.


Pour la petite histoire, Marion et moi avons connu notre premier tremblement de terre en attendant ce fameux « fast boat », à 9 heures du matin : c’est vraiment impressionnant ! Nous avons appris par la suite que sa magnitude a été évalué à 5,7 sur l’échelle de Richter.


Gilli Air est une magnifique petite île indonésienne de 800 habitants, et qui a une superficie totale de... 4 km. Il est tout à fait possible d’y faire le tour à pied en moins de deux heures. La particularité de cette île est qu’aucun véhicule à moteur n’y est autorisé : vélo et calèche (à l’ancienne) sont de bon augure. Elle a pour île voisine Gili Meno, très sauvage, Gili Trawangan, plus réputée pour faire la fête, et surtout la fameuse île de Lombok.


Nous y passons 2 jours, durant lesquels j’y effectue ma 5ème plongée (j’ai d’ailleurs la chance d’y voir 5 belles tortues de plus d’un mètre) pendant que Marion se régale en snorkelling. Nous faisons également travailler nos cuisseaux grâce à nos vélos... un peu rouillés, quand nous ne profitons pas de la plage. Nous nous essayons même au Paddle, ce qui ne nous a pas trop mal réussit !



Lembongan


Lembongan est une île qui se situe au sud des îles Gili, à 3 heures de bateau, en face de la partie sud est de Bali. L’île appartient d’ailleurs à Bali, ce qui explique que les habitants sont en grande majorité hindou (comme à Bali donc), contrairement à toutes les autres îles indonésiennes, principalement musulmanes. Pour la petite histoire, Lembongan a longtemps été considéré comme l’île « des démons » par les balinais, ces derniers ne s’y rendant donc que très rarement, exceptés pour leurs offrir quelques offrandes afin d’y gagner leurs clémences. Cette croyance n’est en revanche plus d’actualité.


Lembongan, bien moins grande que sa voisine Nusa Penida, est une petite île charmante, avec de magnifiques petites plages de sable blanc donnant sur une eau bleue turquoise au sens propre du terme. Profiter de celles-ci est d’ailleurs l’activité principale de ce lieu paradisiaque ! Pour info, on conseille particulièrement les plages de Dream Beach, Blue Lagoon et celle en face du restaurant Pana.


J’ai eu la chance de pouvoir plonger dans deux spots incroyables, « Manta Point », où j’ai pu voir des raies manta de plus de 4 mètres ! Hallucinant. Et à « Toya Pakeh », véritable aquarium géant contenant des coraux magnifiques et des milliers de poissons de couleurs pas croyables.

Image provenant de Google, n'ayant pas pris de caméra pour cette plongée

Enfin, nous avons visité la mangrove locale sur un petit bateau de pêcheur, très bon moment de partage avec Bari, l’habitante qui nous a fait avec beaucoup de fierté « la visite » de cet éco-système fabuleux.


Conseil : si vous souhaitez découvrir ces endroits magnifiques à des prix abordables et sans une horde de touristes, nous vous conseillons vivement d’y venir entre fin-Novembre et mi-Décembre. Cette période est la basse saison touristique, les prix des hébergements sont donc 3 à 4 fois moins élevés que le reste de l’année, et la pluie (très présente dans le Sud de Bali depuis début Novembre) tarde à arriver vers Amed et sur les îles que nous avons fait (à contrario, Lombok est plus touché par les précipitations). A bon entendeur !



Sanur et Canggu


Sanur est une ville côtière située en face de l’île de Lembongan. Dans les années 1930, les premiers occidentaux à venir y séjourner ne sont autres que des artistes, à l’image du fameux peintre belge nommé Le Mayeur. L’endroit était idéal pour eux : lumière parfaite, ambiance calme et reposante, les balinais n’y mettant quasiment pas les pieds, de peur que les démons de l’île d’en face (voir paragraphe sur Lembongan) y étendent leur néfaste influence. C’est dans les années 1960 que l’endroit commença à devenir, petit à petit, une vraie station balnéaire. Lors de la guerre, les japonais ont littéralement ravagé cette partie de l’île, et c’est avec opportunisme que les américains ont commencé à construire de gigantesques hôtels face à la mer. Ce qui, d’ailleurs, donna rapidement à cette ville la réputation d’endroit le plus chic de l’île.


Aujourd’hui, on y trouve en effet de nombreux hôtels et restaurants basés le long d’une promenade assez agréable en bord de plage (sable blanc). Le reste de la ville est très occidentalisé, avec tout de même une partie restée authentique, notamment près du marché de nuit, où nous nous sommes régalés : les stands locaux proposent une nourriture à tomber par terre (il est cependant nécessaire d’y oublier un éventuel régime dans un tel endroit).



Nous terminons notre périple par la ville de Canggu, située entre Kuta et le Tanah Lot (nous retournons en terrain connu), occidentalisée elle aussi à l’extrême, avec une ambiance très festive mais familiale tout de même.


La philosophie de cette ville est particulièrement tournée vers les mouvements vegan et végétarien, où l’on peut trouver beaucoup de restaurants et de bars à ambiance zen, avec une nourriture saine, et avec une forte connotation écologique. D’ailleurs, l’endroit où nous séjournons durant ces deux jours, appelé « Serenity Eco Bali », créé et tenu par un français depuis 30 ans, Daniel, lui-même vegan et avec qui nous avons sympathisé, est l’illustration type de ce que nous avançons. Cette guest-house, répartie en plusieurs endroits dans la ville, et qui comporte 114 chambres tout de même, possède un restaurant composé de nourriture sans viande, sans gluten et sans sucre, une permaculture au sein même de l’enceinte (on y trouve une multitude de fruits et de plantes médicinales) et des coins zen où on peut s’y détendre avec un bon livre (le principe de la bibliothèque présente est que chacun peut y emprunter un livre, en déposer un autre, et partager son opinion avec autrui).


Au sein de cette "mini-communauté", nous assistons à une présentation sur le veganisme, animée par une française et vegan depuis plus d'un an. Ses propos sur l'origine de la viande, la maltraitance animale et tous les sujets liés à ce mouvement font bien sûr réfléchir, même si nous estimons ce mouvement un peu trop "extrêmiste" à notre goût.


Pour notre dernier jour sur Bali, nous décidons de prendre un cours de surf (il en fallait bien un!) , avec notre ami Luky, un jeune balinais qui vit de sa passion. Il est quand même très doué, car grâce à lui nous avons réussit à nous lever plusieurs fois : un exploit tout de même!


Luky et ses amis m'inviteront, pour mon dernier soir, à faire un match de foot avec eux. A 3 sur le scooter de mon nouveau pote Jerry, nous partons sur Denpasar, à 1h de trajet, pour un match en foot-salle de 22h à 00h. J'ai été très surpris par leur niveau : très juste techniquement, une belle vision du jeu et beaucoup de rythme et d'intensité. Un dernier super moment de partage avec les balinais !


106 vues3 commentaires

Posts récents

Voir tout
bottom of page