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Photo du rédacteurMax & Mama

Les chutes d’Iguazu, un monstre de beauté


C’est en préparant notre Tour du Monde dans notre appartement d’Antibes, il y a bientôt un an de ça... (DÉJÀ... !!!!) que, alors que nous surfions sur la page du fameux bloggeur-voyageur Alex Vizeo (qu’on adore), nous prenions connaissance des chutes d’Iguazu. Après avoir vu quelques photos des chutes, c’était déjà décidé : une fois à Buenos Aires, on se débrouillera pour rejoindre les chutes, mais on les verra !


Ma foi, ON NE REGRETTE PAS !


Bon, on ne va pas mentir, ça nous a coûté quelques ronds... surtout l’avion. Faut dire, quand on s’y prend au dernier moment.


Arrivés à Puerto Iguazu en cette fin de journée du 07 Février 2018, nous décidons de visiter un peu la ville avant de rejoindre notre hébergement. Le tour est relativement vite fait : deux-trois rues avec quelques restaurants et quelques bars, des petites boutiques plus ou moins locales et une grande station de bus. Une balade de 20 minutes au bord du fleuve d’Iguazu permet cependant de contempler la frontière qui délimite l’Argentine du Brésil et du Paraguay.


Le lendemain, 7h, nous sommes d’attaque : nous prenons un petit déjeuner rapide dans le centre et achetons quelques sandwichs avant de prendre le bus qui nous amènera à « Las Cataratas del Iguazu », situées à 30 minutes.


Nous arrivons sur place et nous comprenons tout de suite que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette fabuleuse idée. Qu’importe, nous y sommes et nous sommes ravis !


Le fleuve d’Iguazu parcourt 1300 km, mais les chutes, elles, se regroupent sur 2,7km. 200 chutes sur 2,7km ! Ça donne l’eau à la bouche. Il est possible de les admirer d’Argentine (du parc où nous sommes, appelé Las Cataratas d’Iguazu) mais aussi du Brésil et du Paraguay. Les plus belles vues sont cependant d’Argentine. Ça tombe bien car nous n’avons de toute façon pas le temps de passer la frontière en un seul jour plein sur place.


Tout le parc est conçu pour une visite simple. Deux sentiers sont possibles, le sentier inférieur et le sentier supérieur, les deux s’étalant sur environs 2 km, et offrant des points de vue spectaculaires.


On commence alors par le sentier supérieur : au bout de 5 minutes seulement, nous tombons sur une vue qu’on n’oubliera pas. La voici en image. On est déjà émerveillés.


Sous une chaleur annonçant une journée caniculaire, nous continuons la balade durant 1 bonne heure, prenant le temps à chaque point de vue de contempler ces merveilles, puis enchainons avec le circuit inférieur. Que de belles surprises également.



Cependant, nous avons déjà fait les 2 sentiers et il n’est que... 11 heures du matin ! Il nous reste, certes, le plus beau point de vue, celui du Garganta del Diablo, qui se rejoint par un petit train, mais nous avons décidé de suivre les conseils d’Alex Vizeo et de nous y rendre qu’à partir de 15 heures, car beaucoup, beaucoup trop de monde avant, et impossible de profiter. Nous décidons alors de refaire les sentiers une deuxième fois ! Chose que l’on fait en prenant notre temps, malgré la masse de monde qui est désormais aussi sur les sentiers.



A 15h, après notre déjeuner express, nous rejoignons, enfin, le Garganta del Diablo.


Et là, comme on dit, le meilleur pour la fin !


Immense. Incroyable. Majestueux. Monstrueux.


Ce point de vue-là est indéniablement le plus époustouflant du parc. Nous sommes à quelques mètres des chutes les plus puissantes, on ressent toute la force de ces eaux déchainées. Ce spectacle, accompagné d’un arc-en-ciel permanent mais qui bouge en fonction du niveau du soleil, nous a laissé de marbre, et a « confirmé » une bonne fois pour toute qu’on ne s’est pas trompés en venant ici.



Car c’est avec des étoiles pleins les yeux que nous repartons pour Buenos Aires, afin de vivre 24 dernières heures de folie.

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